jeudi 20 décembre 2012

L’amour sans le faire, Serge JONCOUR, Flammarion, 2012, 320 p.



                Roman psychologique.

Franck vit seul et cela fait dix ans qu’il n’a plus de contacts avec sa famille. Louise est seule, elle aussi, et vivote dans son veuvage depuis la mort accidentelle d’Alexandre, le frère de Franck. Chacun tente de surnager dans une vie faite de grisaille, de solitude, de souvenirs et de désespoir. « On ne refait pas sa vie » dit Louise mais c’est sans compter sur le petit Alexandre de 5 ans qui vit à la ferme des parents de Franck. Les deux désabusés vont se retrouver par hasard à la ferme. En regardant Louise, Franck se dira que « il la regardait comme une sœur un peu trop jolie, ou une femme avec laquelle il avait vécu depuis toujours, une femme avec laquelle il ne serait plus question de désir mais de tout le reste, un genre d’amour intact, l’amour sans le faire, mais tout entier. » Roman lent, triste, intimiste, gris, distant, fataliste mais porté par une langue stylée.

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