Robert
Dubois est éditeur, sans doute celui qui prend le plus de risques dans le monde
du livre. La veille d’un week-end, Valentine, une stagiaire, dépose sur son
bureau une « liseuse » : cette espèce de tablette électronique
qui, tel un ogre, ingurgite un nombre impressionnant de livres ou de manuscrits
pour les régurgiter au gré de son propriétaire. Robert va l’emporter pour son
w-e et tenter de l’apprivoiser et puis il l’emportera au square, au
bistrot-bar, en excursion avec Adèle… quand il n’oublie pas de la
recharger ! On aurait pu s’attendre de la part d’un éditeur de livres
papier à un discours dithyrambique contre ce « gadget » satanique. Eh
bien non ! A travers Robert Dubois, le narrateur, un homme ouvert, pondéré,
humain et réaliste, c’est en quelque sorte une description légèrement
caricaturale du petit monde de l’édition, loin du stress que l’on pourrait
imaginer. L’écriture est fluide, légère, aérée, imagée et agréable pour tous ceux
qui aiment les livres.
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