lundi 12 novembre 2012

La fabrique des illusions, Jonathan DEE, Plon, 2012, 440 p.



     
C’est en quelque sorte une vision des Etats-Unis du XXème siècle que Dee nous propose ou plutôt les illusions de la réussite ; celle des études universitaires, celle de la famille, celle du couple ou encore celle de la réussite professionnelle à travers les personnages de Molly qui semble détachée de tout et de tous ; de John, étudiant en histoire de l’art puis publiciste dans une agence new yorkaise ; de Mal Osbourne, visionnaire et révolutionnaire pour qui la publicité doit devenir un art et l’art devenir pub. Les trois destins vont se rencontrer nécessairement et se séparer de même. Les illusions n’aboutissent-elles pas souvent à des désillusions ? Mégalomanie, passion, ambition, jalousie, dérives et dépit amoureux sont les mots-clés de ce récit intéressant, mais mon plaisir de lecture est resté mitigé parce qu’il manquait ce « vibrato » qui vous fait vous attacher aux personnages.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire