samedi 27 octobre 2012

Les Âges sombres, Karen MAITLAND, Sonatine, 2012, 670 p.



Année 1321, des Béguines de Bruges se sont installées dans la campagne de Norwich non loin d’Ulewic, petit village où les habitants ont les doigts palmés. Agatha, la fille du Seigneur, est rejetée par son père et se réfugie chez les sœurs Martha. Entre les sœurs et le village, rien ne va plus. Sous l’influence des Maîtres-Huants qui se réclament des dieux païens, les villageois vont s’acharner sur les sœurs et les  rendre responsables de tous leurs maux et malheurs. On navigue alors entre religion intolérante, vérolée et cupide ; le paganisme et la superstition. Je n’ai pu m’empêcher de comparer le roman de Maitland aux « Piliers de la terre » de Follet avec une griffe plus féminine. De rebondissements en rebondissements, on échoue sur une fin quelque peu abrupte. Un bon roman noir mais qui m’a parfois semblé long.

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