Les
« écrivains français de Venise » sont menacés d’assassinat si le
fameux tableau de Rembrandt ne réapparaît pas, tableau qui n’a jamais été
répertorié nulle part. C’est l’occasion pour l’auteur ne nous balader d’abord à
Rome, à la villa Médicis puis dans Venise. Tantôt décriée, tantôt sublimée, la
Sérénissime sert de décor à cette intrigue littéraire dont une grande partie
est constituée d’une leçon d’histoire de l’art. Venise est un écrin à qui sait
la visiter : dès que vous entendez parler allemand ou japonais, prenez la
1ère « calle » et perdez-vous dans les six « sestieri »
avec en main « Les balades de Corto
Maltese » (Casterman 1999) pour éviter d’être un pigeon de plus sur la
Piazza San Marco et ses pièges à touristes d’un jour. Le récit de Goetz est vrai,
plaisant et agréable à lire, savant mélange d’intrigue et de culture.
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