Nous
sommes en 1913, presque à la veille de la Grande Guerre. Le comédien anglais Lysander
Rief, 27 ans, est à Vienne pour soigner un problème d’anorgasmie chez le
docteur-psy Bensimon, disciple de Freud. A la suite de péripéties amoureuses, Lysander
parvient à échapper à la justice autrichienne grâce à deux diplomates anglais.
Il deviendra leur obligé et celui de la couronne anglaise qui a payé sa caution
et sera enrôlé malgré lui comme espion. « L’attente de l’aube » est
un cocktail dont les ingrédients – passion amoureuse, voyages en Europe, quelques
aventures, un soupçon d’espionnage, un zeste de gin allongé de whisky… - se mélangent
dans le shaker clair obscur comme l’aube. « … plus je semblais en savoir, plus clarté et certitudes diminuaient et
s’effaçaient. A mesure que nous avançons dans l’avenir, le paradoxe deviendra
plus clair – clair et obscur, obscurément clair. Plus nous savons, moins nous savons. »
(p. 403) Les descriptions des êtres et des choses se révèlent être pleines de
saveurs subtiles et l’intrigue m’a fait penser à du Ken Follet plus léger et
détaché de la réalité. Un très agréable moment dans une ambiance très british !
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