lundi 11 juin 2012

La muraille de lave, Arnaldur INDRIDASON, Métailié noir, 2012, 320 p.


                              Polar islandais

Après le surprenant « Bettý », Indridason fait une nouvelle fois l’impasse avec son commissaire Erlandur Sveinsson, parti en vacances et dont on n’a aucune nouvelle. C’est un de son équipe, Sigurdur Oli, qui fera les frais de ce dernier polar qui balance entre roman de mœurs et enquête policière. La vie privée et intime du policier y est largement décrite. Pour rendre service à un ami, Sigurdur rend visite à une jeune femme dont il découvre par hasard le cadavre et il aura des difficultés à expliquer à son collègue ce qu’il faisait sur les lieux du crime. Ses recherches vont l’amener à interroger des employés de banque qui pourraient être liés à cet assassinat. On a alors droit à une petite leçon d’économie sur les banques islandaises et les taux d’intérêt pratiqués qui ont amené certaines à la banqueroute (actualité récente !)
Tout va s’imbriquer progressivement : échangisme, pédopornographie, auto-justice, blanchiment d’argent, manœuvres bancaires, magouilles, « encaisseurs »… et les petits problèmes personnels de Sigurdur. Le lecteur est alors entraîné dans une enquête finement menée.

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