Récit autobiographique
Galsan
alias Dshuruk, Hassaa et leur petit-fils font route vers les steppes
montagneuses du haut-Altaï au nord de la Mongolie. « C’est ainsi que j’ai décidé de retourner là où reposent ensemble
les premières empreintes de me pas, inscrites sur les rides de l’Altaï, et les
premiers accents de ma voix, mêlés aux vents de cette contrée. »
(p.23) Dshuruk va ainsi s’installer là où vit son peuple, les Touvas, là où
sont ses racines pour y vieillir près des siens. Ce récit autobiographique est
une histoire de rêves et de souvenirs où le héros juge sans concession ce qu’il
a été, ce qu’il est et ce qu’il a fait, ses revers et ses réussites : une
espèce de monologue intérieur très profond et plein d’humilité et en même
temps, une petite leçon de philosophie loin des préoccupations occidentales. A
travers le Chaman, on découvre ou redécouvre les us, les coutumes et les
croyances de ce peuple nomade oublié de tous. C’est beau, c’est fort, c’est
profond.
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