jeudi 23 février 2012

MALTE, Marcus, Les harmoniques, Série noire Gallimard , 2011 (370 p.)


           Roman noir

Vera Nad, 26 ans, croate, ne rêve que de théâtre. Elle s’est réfugiée à Paris où elle tente de percer. Un beau matin son corps est retrouvé incendié dans un entrepôt désaffecté. L’enquête est vite bouclée et les deux assassins , petites frappes, petits dealers, sont arrêtés sans problème. Mais tout paraît trop simple pour Mister, pianiste noir, et pour son vieil ami, Bob, chauffeur de taxi. Les deux comparses vont mener une enquête personnelle. Tant à travers les deux personnages émouvants et complices de Mister et Bob, que dans cette intrigue jazzique à l’écriture toute empreinte de musicalité et de tempo, on revisite la guerre des Balkans et ses horreurs, ses bourreaux et les massacres ethniques. Mister et Bob, personnages profondément honnêtes et naïfs, vont se frotter à la corruption et aux magouilles de la haute sphère politique française où l’ambition, le pouvoir et l’argent pourrit tout.
Pour Mister, les « harmoniques », c’est la mélodie qui reste en tête, comme une espèce de prolongement de plaisir, après que le musicien ait fini de jouer et moi, j’ai vraiment ressenti les harmoniques de ce roman pour lequel j’ai vibré. « Everytime we say goodbye » (Cole Porter, Coltrane, Nina Simone, Hammond… et les autres.)

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