vendredi 8 juillet 2011

STAKHOV, Dmitri, Le retoucheur, Actes Sud, Actes Noirs, 2011



Tout comme son grand-père et son père, Heinrich Heinrichovitch Miller est photographe et retoucheur. Il aurait également hérité du don : les personnages supprimés des négatifs retouchés perdent alors la vie. Alors, don ou coïncidences? Nous sommes à Moscou dans une atmosphère de FSB (ex KGB, ex MGB, ex NKVD). Ce récit au narrateur « je » débute par une longue mise en bouche suivie d’un scénario au tempo lent et troublant. Heinrich est un personnage froid et indifférent qu’on suit jusqu’au bout parce qu’on veut savoir et on ne peut jamais deviner qui sont les bons, qui sont les méchants… mais y en a-t-il de bons ?. Ce roman noir est quelque peu décaféiné par les considérations personnelles de Heinrich sur la vie, l’amour, le destin, la société. La clé du roman ? « Tout le monde est toujours manipulé ». La perestroïka et la glasnost auraient-elles vraiment apporté la transparence ? Spécial !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire